La dispute s’envenime entre le parti au pouvoir et l’opposition autour de l’intervention du Service national du renseignement (NIS) dans la dernière présidentielle.
Le Saenuri accuse encore une fois le Parti démocrate de se servir de cette affaire pour remettre en question les résultats de l’élection présidentielle.
Choi Gyeong-hwan, le président de son groupe parlementaire, l’appelle à résister à cette « tentation du diable » tout en le mettant en garde contre sa lutte politique qui tourne le dos aux attentes des sud-Coréens. Il affirme que ces derniers découvriront tôt ou tard la vérité.
Kim Gi-hyeon, le président de la commission politique du parti, a également accusé le Parti démocrate de transformer l’audit parlementaire en un prétexte pour nier les résultats de la présidentielle. Il a ainsi appelé à arrêter les conflits politiques à moins qu’on ne veuille que cet audit soit gravé dans la mémoire des habitants du pays du Matin clair comme le pire de l’histoire et à se préoccuper à nouveau des difficultés des citoyens.
Quant au Parti démocrate, il allègue que l’intervention du NIS dans la présidentielle, mais aussi le fait de protéger cet organisme ou de cacher la vérité sont contraires à la Constitution. Son patron Kim Han-gil accuse pour sa part Park Geun-hye et le Saenuri de ne pas corriger les fautes du passé et à chaque nouvelle révélation, de brandir les résultats de la présidentielle comme une arme fatale.
Il montre du doigt notamment la présidente de la République qui garde le silence en aggravant de jour en jour la situation politique. Il souligne ainsi qu’elle devrait tout remettre en ordre avant d’entamer sa tournée européenne.
Jeon Byeong-heon, le président du groupe parlementaire du parti, demande au Saenuri de ne plus cacher derrière la locataire de la Maison bleue, mais de se mettre en avant pour résoudre la situation.