L’entreprise japonaise Mitsubishi Heavy Industries doit indemniser les six Coréennes qu’elle a forcées au travail dans les années 1940. Telle est la teneur du jugement rendu ce matin par la Cour du district de Gwangju, dans le sud-ouest de la Corée du Sud.

Les réactions des partis politiques sud-coréens ne se sont pas fait attendre. Du côté du Saenuri, d’abord. La porte-parole du parti de la majorité, Min Hyun-joo, a appelé Mitsubishi Heavy Industries à accepter la sentence et à s’excuser sincèrement auprès des victimes du pays du Matin clair.

Même tonalité du côté du Parti démocrate. La première formation de l’opposition demande elle aussi à la société nipponne d’admettre ses erreurs et de demander pardon à ces vieilles dames qui sont toutes âgées de plus de 80 ans.