La présidente Park Geun-hye a entamé samedi en France une tournée européenne qui la conduira aussi en Grande-Bretagne et en Belgique. Avant de s’envoler pour sa première destination, elle a accordé une interview au quotidien français Le Figaro.
Dans cette interview, elle a déclaré «Si une réunion avec Kim Jong-un est jugée nécessaire pour la paix et le développement de la relation intercoréenne, j'y suis ouverte.» Elle a cependant ajouté que « notre position est que cette rencontre ne doit pas être sans lendemain ou se terminer sur des résultats provisoires. Ce qui importe le plus c'est la sincérité».
A propos du complexe industriel de Gaeseong en Corée du Nord, la numéro un sud-coréenne a affirmé que Séoul accordait une signification particulière à son développement sur le long terme. Le site est, selon elle, important non seulement sur le plan de la coopération économique intercoréenne mais il peut également « servir de pierre angulaire pour la confiance mutuelle entre les deux parties ».
Park est aussi revenue sur le dossier nucléaire nord-coréen. Elle a en effet souligné que « Séoul ne tolérera en aucun cas l'arme nucléaire » du régime communiste.
Et au sujet des relations de son pays avec le Japon, la locataire de la Maison bleue a qualifié de regrettable le fait que « certains politiciens japonais continuent des dérapages verbaux relatifs au passé ».
Son premier secrétaire à la communication Lee Jung-hyun qui l’accompagne, a relativisé la possibilité d’un nouveau sommet intercoréen. Selon lui, il ne s’agit que d’« une réponse de principe ».