Les entreprises sud-coréennes installées sur le site de Gaeseong doivent recommencer en novembre à verser à leurs travailleurs nord-coréens une allocation dite d’arrêt de travail provisoire.
Si l’on en croit le porte-parole du ministère sud-coréen de la Réunification, le système existait déjà avant même la fermeture du parc en avril. Il s’agit de payer 60 % de leur salaire de base, ce qui représente environ 40 dollars, si les travailleurs nord-coréens sont obligés de suspendre leur travail en raison de la situation des firmes sud-coréennes. Mais les deux pays s’étaient mis d’accord pour ne pas appliquer le système pour l’arrêt du travail entre avril et octobre. Les activités du complexe ont repris en septembre.
Avant la fermeture du site, les usines sud-coréennes manquaient de travailleurs, mais après sa réouverture, certaines d’entre elles ne sont pas encore opérationnelles. Ce qui met les travailleurs au chômage technique.
Actuellement, leur nombre s’élève à 2 800. Jusqu’à la fin novembre, pas moins de 1 000 d’entre eux doivent recevoir l’allocation en question. Cela représentera donc environ 40 000 dollars par mois.