Le NIS, le service secret sud-coréen, a finalement annoncé qu’il fermerait sa « cellule de renseignements psychologiques » qui est au cœur de l’affaire de son intervention dans la campagne présidentielle de décembre dernier. Cette cellule avait été créée à l’origine pour faire face aux cyberattaques nord-coréennes. Elle sera remplacée par une autre équipe en charge de lutter contre les menaces cyber-terroristes de Pyongyang.

Son patron Nam Jae-joon a tenu ces propos hier lors de l’audit parlementaire sur les activités de son agence. Pour lui, le régime de Kim Jong-un renforce ses capacités de cyberguerre en plus de ses capacités nucléaires et balistiques. Il a précisé que le pays communiste pouvait localiser non seulement les principales installations sud-coréennes, mais qu’il élargissait également ses tentatives de piratage jusqu'aux smartphones.