Tous les députés du PPU, sauf Lee Seok-ki, inculpé et incarcéré notamment pour incitation à la révolte et éloge de la Corée du Nord, se sont rassemblés devant le siège de l’Assemblée nationale. Ils se rasent le crâne là-bas ensemble pour protester contre la saisine de la Cour constitutionnelle. Ils se sont déclarés prêts à tout pour empêcher le retour de la dictature et défendre jusqu’au bout la démocratie.
Le chef de son groupe parlementaire Oh Byung-yun a dénoncé une escroquerie mesquine en vue de manipuler la dernière élection présidentielle qu’il juge frauduleuse. Selon lui, il s’agit aussi d’une vengeance contre la patronne de son parti Lee Jung-hee. Cette dernière, qui s’était elle aussi présentée à la présidentielle, avait accusé l’ancien président Park Chung-hee, qui n’est autre que le père de Park Geun-hye d’avoir collaboré avec les occupants japonais lors d’un débat télévisé. Elle avait également dit s’être portée candidate pour faire perdre Park Geun-hye à l’élection.
Par ailleurs, une cinquantaine d’associations civiles progressistes ont donné aujourd’hui une conférence de presse à Séoul pour demander au gouvernement de revenir sur sa décision.