La présidente de la République est rentrée, ce matin, en Corée du Sud au terme de sa tournée européenne de huit jours qui l’a conduite en France, au Royaume-Uni et en Belgique.
Avant de regagner Séoul, Park Geun-hye s’est entretenue à Bruxelles avec le président du Conseil européen Herman Van Rompuy et le président de la Commission européenne José Manuel Barroso.
A cette occasion, une « Déclaration commune pour le 50e anniversaire des relations diplomatiques entre la Corée du Sud et l’Union européenne » a été adoptée.
Cette déclaration mentionne le fait que les deux partenaires partagent l’expérience d’avoir dû reconstruire leur pays dévasté par la guerre. Elle assure aussi que l’Union Européenne et la Corée du Sud veulent coopérer pour améliorer le bien-être de l’Humanité.
Concernant l’accord de libre-échange entre Séoul et Bruxelles, les deux camps estiment que ce dernier a apporté beaucoup de bénéfices aux entreprises comme aux consommateurs. Ils s’attendent également à ce que ce traité contribue davantage à l’élargissement des échanges et des investissements dans les deux zones.
La déclaration n’oublie pas de mentionner le dossier nucléaire nord-coréen. La Corée du Sud et l’Union européenne affirment que le régime de Kim Jong-un ne doit pas posséder d'arme nucléaire et lui demandent de renoncer à son programme.
Les deux partenaires ont également manifesté leurs inquiétudes quant aux violations des droits de l’Homme dans le pays communiste.