La classe politique n’a pas tardé à réagir à l’allocution présidentielle. Sans surprise, le Saenuri, la majorité gouvernementale, l’a saluée et le Parti démocrate, la première force d’opposition, l’a critiquée.
Pour le premier, la présidente de la République a accepté l’essentiel des exigences de l’opposition. Mais le second s’est montré déçu. Du coup, aussitôt après ce grand oral du président, il a organisé un rassemblement pour appeler la chef de l’Etat à accepter sa demande de nommer un procureur indépendant qui doit mener une enquête sur l’interférence des institutions publiques dans la campagne présidentielle. Il a également demandé de mettre en place une commission spéciale qui doit mener les réformes du NIS, l’agence nationale du renseignement.
Le Parti démocrate doit également présenter aujourd’hui des motions visant à destituer les chefs des institutions soupçonnées. Il s’agit notamment du patron du NIS et du ministre de la Justice.
Lors de son discours, Park Geun-hye a été ovationnée à une trentaine de reprises, mais seulement par les députés Saenuri.