Après Tokyo, c’est Pékin qui a annoncé samedi l’établissement d’une « zone d’identification de la défense aérienne » en mer de Chine orientale. Cela a suscité une réaction de Séoul, puisqu’elle empiète sur la zone de défense aérienne appelée « KADIZ » de son armée, au sud-ouest de son île méridionale de Jeju. Les deux zones se recoupent sur une région de 20 km de large sur 115 km de long et au-dessus de l’île d’Ieodo, que disputent les deux pays.
Dans un communiqué publié hier, le ministère de la Défense a ouvertement exprimé ses regrets. Et aujourd’hui, son porte-parole a annoncé que les deux pays parleront de ce problème dans le courant de la semaine, en marge de leur Dialogue de la stratégie de défense, qui aura lieu jeudi à Séoul.
Au cours de cette conférence, dont ce sera la troisième édition, le vice-ministre sud-coréen de la Défense Baek Seung-joo et le chef d’état-major adjoint de l’armée populaire de libération de Chine Wang Guanzhong discuteront également de la sécurité sur la péninsule comme en Asie du Nord-est, ainsi que de l’ouverture d’un téléphone rouge entre les ministères de la Défense ou entre les états-majors interarmées des deux pays.