La Corée du Sud a demandé une nouvelle fois à la Corée du Nord d’autoriser le rapatriement d’un de ses ressortissants détenu par Pyongyang. Depuis hier, le ministère de la Réunification a essayé en vain d’envoyer un message en ce sens au Nord.
Le pays communiste a refusé d’accepter aujourd’hui encore le message de Séoul au nom du président de la Croix-Rouge sud-coréenne. Le gouvernement sud-coréen considère le fait que le Nord continue à faire la sourde oreille comme une preuve qu’il s’agit d’une détention arbitraire et par conséquent d’un acte inhumain.
Le régime de Kim Jong-un avait annoncé début novembre avoir capturé un espion sud-coréen du Service national du renseignement (NIS) qui aurait tenté d’entrer dans la capitale nord-coréenne. Mais il a refusé de donner son nom ou la moindre information sur lui. Le gouvernement a mis en place la semaine dernière une équipe spéciale chargée de cette question.
Les détails sur ce sud-Coréen n’ont pas encore pu être confirmés, même si les services secrets sud-coréens ont nié que cet homme était l’un de leurs agents.
Selon le ministère sud-coréen chargé des relations intercoréennes, si Pyongyang continue d’ignorer le message de Séoul, ce dernier pourrait être transmis par le biais d’un pays tiers ou des organisations internationales.