Séoul, Pékin et Tokyo ont convenu d’échanger des informations de manière rapide et étroite en cas d’accident nucléaire grave.
 
La commission sud-coréenne pour la sûreté et la sécurité nucléaires (NSSC) a annoncé que cet accord est intervenu à l’issue de la 6e réunion des régulateurs de haut niveau des trois pays qui s’est tenue hier à Hangzhou en Chine.
 
Ainsi, si un accident comparable à celui de Fukushima survient, les autorités concernées doivent en informer, dès le début, non seulement leurs ressortissants mais également leurs pays voisins. Au fur et à mesure du déroulement de l’accident, elles doivent également leur fournir des analyses plus sophistiquées et des informations techniques supplémentaires.
 
Elles peuvent également donner des renseignements non publiés à leurs ressortissants et cela à la demande des pays voisins ou selon leur propre jugement.
 
Les trois pays entendent également mener des exercices conjoints de prévention afin d’examiner la faisabilité des scénarios ainsi que l’efficacité du système d’échange d’information.
 
Ils vont aussi mener des projets d’études conjoints destinés à renforcer le système de contrôle de la sécurité nucléaire et s’équiper d’un système de vidéoconférence et d’un système d’échange de renseignements en ligne.