La Marine sud-coréenne envisage de se doter de nouveaux destroyers Aegis, ce qu'elle juge nécessaire pour faire face aux conflits autour des zones de défense aérienne dans la région et à l’expansion des forces navales de ses pays voisins.
Les chefs d’état-major des armées, qui se réuniront à nouveau le 22 décembre, étudieront donc la possibilité d’équiper la Marine de trois nouveaux Aegis, qui en possède actuellement trois et de les acquérir plus tôt qu’en 2022, la date initialement envisagée.
Actuellement, il faut environ 18 heures pour qu’un navire Aegis partant de Busan gagne l’île de Ieodo, qui est administrée par la Corée du Sud. Cette île est incluse dans les zones de défense aérienne chinoise et japonaise, mais pas dans la zone sud-coréenne. De plus, la Marine chinoise et les forces navales d’autodéfense japonaise sont en mesure d’y parvenir en moins de temps.
Cependant, la situation devrait changer, si la construction de la base navale de la Marine sud-coréenne sur l’île de Jeju est achevée à la fin 2015. Le temps de navigation d’un Aegis jusqu’à l’île de Ieodo sera alors réduit de moitié.
La Corée du Sud commencera aussi en 2017 à acquérir quatre appareils supplémentaires de ravitaillement en vol. Son armée de l’air pourra alors mener elle aussi des opérations au-dessus de l’île de Ieodo comme des Dokdo.