Dès le lendemain de l’extension de sa zone de défense aérienne, Séoul s’apprête à discuter des mesures d’accompagnement.
Le gouvernement réunira demain les représentants de la présidence et des ministères concernés dans une conférence qui sera présidée par le ministère de la Défense, en charge du dossier. Leurs discussions porteront notamment sur le calendrier des concertations avec les pays voisins comme la Chine et le Japon et les mesures à prendre pour renforcer les patrouilles dans la zone de l’île de Ieodo. Cette île rocheuse submergée, administrée par Séoul, mais revendiquée aussi par Pékin est désormais inclue dans la nouvelle zone d’identification de défense aérienne de Séoul.
La Marine envisage d’ailleurs d’effectuer des patrouilles au-dessus de l’île, désormais tous les jours. Elle le fait actuellement deux à trois fois par semaine. Elle projette aussi de multiplier les sorties de son contre-torpilleur.
Quant à l’armée de l’air, elle envisage de renforcer ses activités d’identification et de surveillance des appareils qui entrent dans la zone sud-coréenne.
Mais certains mettent en cause la durée maximum des vols de l’avion de combat sud-coréen F-15K : seulement 30 minutes au-dessus des Dokdo en mer de l’Est et 20 minutes au-dessus d’Ieodo. Du coup, ils demandent de déménager, de Daegu au sud-est du pays à Gwangju au sud-ouest, plus proche donc de Ieodo, la base de certains des F-15K. Le ministre de la Défense Kim Kwan-jin avait déjà évoqué samedi devant le Parlement un tel avantage.