Une réfugiée nord-coréenne qui avait trouvé l'asile en Corée du Sud et qui est retournée ensuite dans son pays d'origine, a condamné le gouvernement de Séoul au cours d'une conférence de presse là-bas.
Les médias nord-coréens ont relaté cette conférence de presse donnée par Choi Gye-soon, 64 ans qui s'est tenue hier à Pyongyang. Elle a révélé avoir été emmenée au Sud en décembre 2011 par une personne se livrant à du trafic humain, alors qu'elle allait dans la province de Heilongjiang en Chine à la rencontre de sa sœur.
Cette nord-Coréenne a poursuivi que dès son arrivée au Sud, elle n’a pas été traitée comme un être humain et a critiqué la société sud-coréenne en la jugeant « cruelle ».
Une autre réfugiée nord-coréenne qui était présente à cette conférence de presse, a elle aussi accusé le gouvernement sud-coréen. Mme Park a expliqué que ce dernier viole les droits de l’Homme et les lois internationales.
C'est la 5e fois cette année que les médias nord-coréens rapportent de tels témoignages.
D’autre part, un réfugié dénommé Kim Kwang-ho a été condamné hier par un tribunal de Séoul à trois ans et demi de prison. Il a été jugé coupable d'être illégalement retourné en Corée du Nord et d'avoir transmis des informations confidentielles au régime communiste.
Kim s’était réfugié au Sud en novembre 2009 avec sa fiancée. Il avait obtenu la citoyenneté sud-coréenne et donné naissance à une fille à Séoul. Mais l’échec de son adaptation à la société sud-coréenne l'a amené à retourner au Nord. Finalement après des péripéties, il a fui une fois de plus la Corée du Nord avec sa famille et a été arrêté par la police chinoise et renvoyé au Sud.