C’est la Croix-Rouge qui est chargée des détails nécessaires pour le déroulement des réunions familiales. L’organisation humanitaire du Sud s’est donc mise à les préparer dès aujourd’hui. Elle vérifie d’abord si les candidats sélectionnés pour la réunion qui devait avoir lieu en septembre dernier, se portent bien ou s’ils ont toujours envie de revoir leurs proches au Nord. Ils étaient au total 96 à l’origine. L’un d’entre eux est décédé depuis.
Pendant ce temps, une équipe de travail de l’organisation se rendra demain aux monts Geumgang, du côté nord de la frontière, pour faire l’état de lieux de l’hôtel où les candidats seront logés et du lieu où ils rencontreront leurs pères, mères, frères ou sœurs ainsi que des installations de télécommunication.
Elle va y aller en voiture avec une quarantaine d’employés de Hyundai Asan, le groupe opérateur des randonnées de sud-Coréens dans ces montagnes sacrées, suspendues depuis 2008. 15 d’entre eux y resteront jusqu’à la fin de la prochaine réunion familiale.