Suite à la publication du rapport de la commission onusienne, le gouvernement sud-coréen a réagi en affirmant qu’il appréciait les travaux des enquêteurs et qu’il déploierait ses efforts afin d'améliorer la situation des droits de l’Homme en Corée du Nord.
 
Dans un communiqué publié par le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Séoul a également souhaité que ce rapport qui montre la gravité de la situation humanitaire dans le pays communiste renforce la prise de conscience de la communauté internationale.
 
Le gouvernement de Séoul a ajouté qu’il avait soutenu de manière active les activités de la commission de l’Onu tout en respectant son indépendance et son impartialité. Il envisage de renforcer la coopération internationale grâce à son rapport pour faire progresser le respect des droits de l’Homme dans le régime de Kim Jong-un.
 
Un de ses hauts responsables se dit pourtant sceptique sur l’éventualité que le Conseil de sécurité saisisse la Cour pénale internationale selon la recommandation de la commission car il est probable, selon lui, qu’un de ses pays membres s’y opposera.
 
Pour que les recommandations de la commission soient contraignantes, son rapport doit être voté par le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies.