Séoul a vigoureusement protesté contre la présence d’un haut responsable gouvernemental japonais à la célébration de la "journée de Takeshima", le nom japonais des îlots sud-coréens Dokdo, organisée par la préfecture nippone de Shimane.
Le directeur général de l’Asie du Nord-est au ministère sud-coréen des Affaires étrangères Lee Sang-deuk en a fait part hier au ministre conseiller général de l’ambassade du Japon à Séoul Hisashi Michigami. Pour cela, Lee a fait venir ce dernier au siège du ministère.
A cette occasion, il a qualifié la revendication japonaise des Dokdo d’entêtement déraisonnable et d’acte destiné à nier le passé.
Le ministère a mis en ligne en même temps sur son site Web l’édition anglaise de la vidéo sur les îlots et fait un lien sur le site Internet où on peut regarder un film d’animation sur les ex femmes de réconfort, qui a attiré l’attention au dernier festival d’Angoulême en France.
Le gouvernement sud-coréen envisage également de soulever la question de ces esclaves sexuelles des soldats japonais pendant la seconde guerre mondiale à la prochaine conférence du conseil des droits de l’Homme des Nations unies qui s’ouvrira le 5 mars à Genève.