Fin des travaux de la commission ad hoc des réformes politiques de l’Assemblée nationale, une commission mise en place à la mi-décembre pour plancher notamment sur les deux principaux dossiers d’actualité sur lesquels la majorité et l’opposition ne s’entendent pas. Il s’agit de mettre un terme à l’investiture de candidats par les partis politiques aux postes de maires et de conseillers des petites villes et arrondissements aux élections locales et de ne plus élire au suffrage direct les recteurs d’académie.
Les travaux se sont donc poursuivis pendant deux mois et demi. Mais les deux bords n’ont pas réussi à aplanir leurs différends. Chacun a campé sur ses positions. La majorité souhaite maintenir l’actuel système. L’opposition dénonce l’abandon des engagements électoraux. Pendant la dernière campagne présidentielle, tous les candidats s’étaient engagés à ne plus investir de candidats aux postes en question.
Du coup, le Parti démocrate, la première force d’opposition, continue à demander à la présidente de la République de s’expliquer sur l’abandon de sa promesse.