Le ministre sud-coréen des Affaires étrangères soumettra le dossier des femmes de réconfort au Conseil des droits de l’Homme des Nations unies à Genève.
 
Yun Byung-se participe dès aujourd’hui à la 25e session annuelle de ce conseil qui se tiendra jusqu’au 6 mars. Il y présentera la position du gouvernement sud-coréen sur la situation humanitaire internationale ainsi que la volonté de Séoul d’y contribuer. Dans son discours prévu demain, il évoquera en détails la question des victimes de l’esclavage sexuel de l’armée japonaise pendant la Seconde guerre mondiale et la situation humanitaire en Corée du Nord.
 
En particulier, le chef de la diplomatie sud-coréenne entend insister sur l’importance d’avoir une vision juste de l’Histoire tout en appelant très fermement les autorités de Tokyo à reconnaître leurs responsabilités et à régler au plus vite le problème de dédommagement des victimes.
 
C’est la première fois qu’un ministre sud-coréen des Affaires étrangères participe au Conseil des droits de l’Homme de l’Onu depuis la participation de Ban Ki-moon, l’actuel secrétaire général des Nations unies en 2006. Cette décision semble être fortement liée à l’attitude du gouvernement japonais qui persiste à nier son passé.