En métaphorisant la réticence des fonctionnaires à la déréglementation à un crime, Park Geun-hye a affiché sa volonté de leur faire prendre leurs responsabilités.
Hier, dans son discours qui clôturait la réunion d’examen de la réforme des réglementations à laquelle le secteur privé était également présent, la présidente a souligné que si soustraire des biens à une personne était considéré comme un acte criminel, refuser de procéder à l'assouplissement des règles, privant ainsi des jeunes d’occasion de trouver un emploi l’était aussi.
Park Geun-hye a insisté ainsi sur la nécessité de prise de conscience des fonctionnaires concernés et sur l’impératif de la réforme, tout en demandant de veiller à une meilleure application de la réglementation et d’étudier leurs possibles améliorations.
La locataire de la Maison bleue a également souligné que le gouvernement devait tenir ses promesses pour obtenir la confiance des citoyens et que la réussite de la réforme jetterait des bases pour l'essor du pays.
Dès aujourd’hui, le gouvernement et le parti au pouvoir Saenuri se mettent à chercher des moyens pour supprimer les réglementations inutiles. Ils vont également tenir avec la Cheongwadae, la présidence sud-coréenne, une réunion de travail pour traiter ce dossier.