Le projet de révision de la loi sur la sécurité nucléaire clé n'est pas passé hier à l'Assemblée nationale, malgré la demande de la présidente Park Geun-hye qui est en ce moment à La Haye pour le sommet nucléaire mondial.
 
L'approbation de cette disposition par le Parlement était la dernière étape de la ratification par la Corée du Sud de deux traités internationaux en matière de sécurité nucléaire. 
 
En tant que pays hôte du dernier sommet sur la sécurité nucléaire en 2012, Séoul avait promis de compléter la ratification de ces accords avant la nouvelle édition de ce sommet qui s'est ouvert hier à la Haye. Il s'agit de la Convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire et de la Convention sur la protection physique des matériaux nucléaires.
 
En effet, le Parti démocrate, la première force d'opposition, a refusé d'approuver ces traités nucléaires à moins que le Saenuri, le parti au pouvoir, ne tienne sa promesse de faire passer une série de projets relatifs à l'audio-visuel. 
 
Pourtant, les deux camps rivaux se sont accordés pour tenir une session extraordinaire le mois prochain au cours duquel ils s'efforceront d'adopter en même temps ces deux dispositions.
 
D'après les observateurs, il n’est toutefois pas certain que les partis rivaux soient en mesure de parvenir à un compromis, d'autant qu'ils sont, parmi d'autres controverses, farouchement divisés concernant la composition d'un comité de rédaction auprès de sociétés de diffusion.