Comme ils s’y étaient engagés, la présidente sud-coréenne, son homologue américain et le Premier ministre japonais se sont rencontrés à trois, peu après la clôture du sommet mondial sur la sécurité nucléaire de La Haye. Cette recontre a eu lieu dans la nuit de mardi à mercredi, heure de Séoul, à la résidence de l’ambassadeur des Etats-Unis sous l’égide de Barack Obama.

Leur conversation a largement été consacrée au dossier nucléaire nord-coréen. Les trois dirigeants ont de nouveau affiché leur convergence et se sont engagés à faire front commun sur ce dossier.

Pour la sud-Coréenne Park Geun-hye, la question nucléaire de Pyongyang constitue une grave menace pour la paix et la stabilité dans la région. Du coup, elle a souligné la nécessite d’une réaction coordonnée de la communauté internationale, plus particulièrement de Séoul, Tokyo et Washington. Elle a ajouté que les discussions à trois sur ce thème sont d’importance significative et que si le pays communiste se dénucléarise, ses habitants pourront eux aussi se sortir de leurs difficultés.

De son côté, le chef de la Maison blanche a réaffirmé que son pays, comme la Corée du Sud et le Japon n’admettraient pas que Pyongyang possède des armes nucléaires et qu’ils discuteraient de la possibilité d’approfondir leur solidarité diplomatique et militaire à trois. Il pourra s’agir d’opérations militaires conjointes ou de système de défense antimissile.

Le chef du gouvernement nippon Shinzo Abe a quant à lui affirmé s’attendre à ce que le régime de Kim Jong-un fasse un geste sur la question des familles séparées par la guerre de part et d’autre du 38e parallèle.

C’est la première fois que Park et Abe s’entretiennent formellement depuis leurs prises de fonctions. Ils n’ont cependant pas parlé des sujets sensibles qui empoisonnent les relations entre les deux pays, comme celui de leur passé colonial.