Le dernier essai présumé de missile Rodong par Pyongyang remonte à juillet 2009. En réaction à ses nouveaux tirs de missiles, Séoul a dénoncé « la violation frontale » d’une résolution du Conseil de sécurité de l’Onu. Ce texte interdit au pays communiste de procéder à tout essai de missiles balistiques.
Dans un communiqué publié par le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, le gouvernement les a qualifiés d’acte de provocation qui fait remonter les tensions dans la péninsule et en Asie du Nord-est. D’autant plus que les dirigeants réunis au sommet nucléaire de La Haye insistent sur la nécessité pour Pyongyang de renoncer à son arsenal nucléaire. Il en a profité pour l’exhorter à arrêter ses provocations et à tenir ses engagements pris avec la communauté internationale.
Les Etats-Unis ont, eux aussi, vivement critiqué ce qu'ils qualifient d'« escalade provocatrice » et ont laissé entendre qu’ils pourraient saisir le Conseil de sécurité.
Pour sa part, la Chine cherche à savoir plus pourquoi le Nord a procédé à des tirs ce matin, tout en s’inquiétant de l’éventuelle escalade des tensions dans la péninsule.