Après un moratoire de 20 ans, la Corée du Sud doit décider maintenant d’ouvrir ou pas son marché intérieur aux importations de riz. Elle doit ensuite informer de sa décision à l’OMC d’ici septembre prochain.

Mais avant cela, le gouvernement préfère tenir au courant le Parlement sud-coréen et obtenir son accord, même s’il n’est pas obligé de le faire. Cela laisse supposer que Séoul est décidé à ouvrir ce marché.

Les deux ministères en charge du dossier, le ministère de l’Agriculture et celui du Commerce extérieur, ont en effet annoncé qu’ils étaient sur la même longueur d’ondes sur le fait d’obtenir l’aval parlementaire. Ils ont précisé que le calendrier des concessions qui fera état notamment des tarifs douaniers à appliquer au riz importé sera d’abord présenté à l’Assemblée nationale avant de l’être à l’Organisation mondiale du commerce.