Séoul et Washington ont affirmé fermement que leur soutien à l'amélioration des relations nord-coréano-japonaises était conditionnel, alors que les efforts de la communauté internationale visant à dénucléariser la Corée du Nord n'ont pas encore porté leurs fruits.
 
Face à la nouvelle approche entre Pyongyang et Tokyo sur le règlement des citoyens japonais enlevés par le pays communiste il y a des décennies, le gouvernement sud-coréen a mis en garde contre un possible impact négatif sur le processus de dénucléarisation. Selon lui, Séoul comprend la position de Tokyo sur les enlèvements de ses civils d’un point de vue humanitaire. Mais il est maintenant temps pour les parties concernées de coopérer davantage pour la dénucléarisation du régime nord-coréen et d'empêcher ce dernier de renouveler sa capacité nucléaire.
 
Séoul s'inquiète, semble-t-il, du fait que l'initiative de Tokyo pourrait envoyer un mauvais signal à Pyongyang, qui refuse de prendre des mesures appropriées pour se dénucléariser et joue la carte de la menace militaire.
 
De son côté, l’administration américaine a soutenu elle aussi les efforts de Tokyo pour mettre fin au dossier de ses citoyens kidnappés. Elle n'a pas manqué d'ailleurs de souligner la nécessité de traiter cette question avec plus de transparence.
 
On a aussi appris que Séoul et Washington avaient été informés à l'avance du plan de Tokyo d'entreprendre des pourparlers avec Pyongyang en ce sens.