Moon Chang-keuk qui a été nommé mardi dernier Premier ministre par la présidente de la République reçoit actuellement de vives critiques de la part de la population pour ses propos inappropriés tenus dans le passé, notamment ceux qui concernent les anciennes femmes de réconfort. Dans un chronique publié en mars 2005 dans le quotidien Joongang, il avait, par exemple, écrit qu’il n’était pas nécessaire d’obtenir des excuses officielles du gouvernement japonais concernant ces femmes qui avaient été brutalement contraintes de se prostituer pour les soldats japonais.
 
Face aux critiques, le candidat au poste de Premier ministre s’est exprimé. Dans un dossier de presse rendu public hier, Moon a expliqué que ses propos étaient personnels et tenues dans un contexte où il ne connaissait pas exactement les négociations diplomatiques entre Séoul et Tokyo. Il a ajouté que ce qu’il voulait vraiment dire c’est qu’à la place des excuses formelles, il attendait des excuses sincères de la part du gouvernement japonais. Et il a profité de cette occasion pour faire savoir qu’il partage les douleurs de ces victimes et qu’une fois devenu Premier ministre, qu’il fera tout son possible pour résoudre ce dossier.