Le dossier de la loi spéciale sur le Sewol continue donc à diviser la majorité et l’opposition.

Devant cette impasse, le Saenuri, le parti conservateur au pouvoir, tente de s’en sortir. Il a engagé un dialogue direct avec les familles des victimes de la tragédie. Le président de son groupe parlementaire Lee One-koo et plusieurs autres dirigeants de la formation ont reçu hier au Parlement les représentants des familles.

Leur conversation a été dominée par le principal point de blocage des discussions sur la loi. Les familles continuent de demander à donner le droit d’enquête et d’inculpation à la future commission qui fera la lumière sur l’accident après le vote de la loi en question. Une demande que le Saenuri n’est toujours pas prêt à accepter. Aucun accord n’a donc été trouvé hier. Ils se sont donc donné un nouveau rendez-vous demain.

Pendant ce temps, l’UDNP, le principal parti d’opposition, campe toujours sur ses positions. Il continue d’appeler le Saenuri à accepter sa proposition. Sa patronne intérimaire Park Young-sun a en effet proposé un dialogue à trois, c’est-à-dire entre les deux formations et les représentants des familles. Le parti a lancé en même temps un sit-in au Parlement pour protester contre le refus de la formation présidentielle. Il envisage de poursuivre sa protestation même en dehors de l’hémicycle.

Par conséquent, la session extraordinaire de l’Assemblée pour août est perturbée. Et sur fond d’une telle tension, sa session ordinaire doit débuter le 1er septembre pour 100 jours. Beaucoup commencent déjà à s'inquiéter concernant les prochains travaux.