Les pourparlers intercoréens à haut niveau ne semblent pas pouvoir reprendre demain. Pyongyang n’a pas donné de réponse claire à la proposition de Séoul de les tenir comme prévu.

Le Sud lui avait fait une telle proposition le 13 octobre, mais le Nord faisait la sourde oreille jusqu’à hier. Du coup, le ministère de la Réunification l’a appelé hier soir à faire part de sa position.

Pyongyang a fait parvenir aujourd’hui au conseil de la sécurité nationale un message téléphonique. Il s’est alors contenté d’accuser le gouvernement sud-coréen de laisser des militants conservateurs lâcher des ballons transportant les tracts anti-communistes. Le régime lui a également reproché de ne pas être prêt à créer une atmosphère favorable à la tenue des pourparlers pour les faire avorter. Il a affirmé que c’est au Sud de choisir entre la rencontre et les tracts.

Le porte-parole du ministère sud-coréen a de nouveau souligné que Séoul était toujours prêt à régler les problèmes par le dialogue, mais qu’il ne peut pas accepter une demande injuste.