Pyongyang a condamné aujourd’hui Séoul pour avoir procédé à des tirs de semonce lundi le long de la frontière qui sépare les deux moitiés de la péninsule.

Dans un communiqué publié par la KCNA, l’agence de presse officielle, l’armée populaire nord-coréenne a qualifié ces tirs de « provocations ». « Si l’armée sud-coréenne continue ces provocations militaires en dépit de nos avertissements, elle devra en payer le prix avec son sang », a menacé le régime de Kim Jong-un. « Patrouiller du côté nord de la ligne de démarcation militaire appartient à notre droit légitime », a ajouté le Nord.

Le 10 novembre, des soldats nord-coréens se sont approchés de la ligne de démarcation et ont fait demi-tour après que l’armée sud-coréenne ait procédé à des tirs de semonce. L'état-major interarmées sud-coréen a précisé que les militaires du Nord prenaient des photos de poteaux indicateurs qui délimitent le tracé de la frontière.