Les procureurs ont demandé des mandats d’arrêt contre deux policiers dans le cadre de l’enquête sur la fuite du soi-disant « rapport Jeong Yun-hoe ». Les deux hommes sont en garde à vue depuis mardi pour leur implication présumée dans la fuite, à destination d’un quotidien local, d’un document confidentiel de la présidence.

Ces deux lieutenants de la police métropolitaine de Séoul sont soupçonnés d’avoir divulgué la teneur d’un dossier classé que le surintendant de police Parc Kwan-cheon avait pris en sa possession après avoir quitté le bureau présidentiel. C’était en février dernier.

Toujours dans le cadre de cette affaire, les procureurs ont interrogé l’ex-conseiller controversé de la présidente de la République Park Geun-hye, accusé d’exercer une influence dans les affaires de l’Etat. Jeong Yun-hoe a été bombardé de questions alors qu’il sortait du Bureau du procureur général de Séoul vers 1h40 du matin, après 16 heures d’interrogatoire. Il a répété aux journalistes que l’enquête en cours allait faire la lumière sur ce scandale.

Jeong, qui a déposé sa propre poursuite en diffamation contre le journal Segye Ilbo, aurait déclaré aux enquêteurs qu’il n’a jamais rencontré de manière régulière de hauts secrétaires d’Etat.

Le mois dernier, le quotidien rapportait que Jeong exerçait toujours une influence dans les affaires de l’Etat en organisant des réunions avec ses anciens collègues qui occupent actuellement un poste à la présidence.