Suite à la dissolution du PPU, imposée par la Cour constitutionnelle, la NEC, la commission électorale nationale, a aussitôt annoncé qu’elle allait retirer son nom de la liste des formations politiques. Elle procédera à cette suppression dès qu’elle sera officiellement informée du verdict, et ce selon l’article 47 de la loi concernée.

Avant même de le faire, elle a entamé les procédures nécessaires pour que l’Etat récupère tous les biens et les subventions du parti. Il s’agit notamment de notifier leur saisie et leur confiscation. Elle doit également déposer aujourd’hui une requête en ce sens au tribunal et aux banques dans lesquelles le parti a mis de l’argent de côté.

La NEC a également annoncé qu’elle organiserait en avril prochain les législatives partielles dans trois circonscriptions respectivement à Séoul, à Gwangju ainsi que dans les provinces de Gyeonggi pour remplacer trois députés du PPU élus au scrutin majoritaire. Les deux autres, élus à la proportionnelle, ne seront pas remplacés. Après ces élections, l’Assemblée nationale comptera 298 députés, deux sièges de moins qu’actuellement.