Les Etats-Unis ont confirmé que la Corée du Nord était derrière la récente cyber-attaque de Sony Pictures et ont promis de répondre à cet acte de piratage.

Un représentant du FBI a déclaré, hier, que des preuves avaient été trouvées que le régime nord-coréen était derrière cette attaque du groupe Sony qui a abouti à la publication d’informations sensibles de l’entreprise.

Le FBI a déclaré le logiciel malveillant utilisé pour pirater les réseaux informatiques de la compagnie montrait des caractéristiques similaires à celui qui avait été utilisé dans des cyber-attaques contre des sites de banques et de groupes de médias sud-coréens en mars de l’année dernière.

Le président Barack Obama a également tenu une conférence où il a promis que les Etats-Unis allaient répondre à cette attaque, qui avait causé des dommages importants aux Etats-Unis.

Selon les sources, Washington se pencherait actuellement sur une cyber-attaque de même envergure, un renforcement des sanctions financières, remettre la Corée du Nord dans sa liste des pays terroristes ou augmenter ses forces militaires dans la péninsule coréenne.

Robert Menendez, président du Comité des relations étrangères du Sénat américain, a exhorté l’administration Obama à remettre la Corée du Nord dans la liste de pays soutenant le terrorisme.

Les tensions entre la Corée du Nord et les Etats-Unis devraient relever à nouveau d'un cran avec les derniers développements dans le piratage de Sony, qui a également eu comme conséquence l’annulation de la sortie du film « L'interview qui tue », une comédie loufoque dont la trame est un complot d’assassinat du leader nord-coréen Kim Jong-un.

Par ailleurs, le groupe Sony Pictures a déclaré que la liberté d’expression ne pouvait pas être entravée par des menaces et a annoncé qu’il cherchait des moyens alternatifs pour lancer le film avec d’autres plates-formes.