Séoul n’a pas l’intention de répondre favorablement aux conditions préalables présentées par Pyongyang pour que ce dernier accepte de s’asseoir à la table des discussions. Il s'agit notamment de la suspension des exercices militaires conjoints sud-coréano-américains et de la levée des sanctions sud-coréennes en représailles du torpillage nord-coréen de la corvette Cheonan en 2010.
C’est ce qu’a annoncé aujourd’hui le porte-parole du ministère de la Réunification, Lim Byeong-cheol. Selon lui, il ne serait pas souhaitable pour l’avenir des relations intercoréennes d’accepter ces conditions injustes, même avant d’entamer des conversations bilatérales. Il faudra que le pays communiste rencontre à l’avance son voisin du Sud pour en discuter.
A propos de la tenue d’un dialogue en janvier proposé par le Sud au Nord, Lim a indiqué que Séoul ne s’attacherait pas au délai fixé et que cette proposition serait valable même après ce mois-ci.
Quant aux autres suggestions possibles de rencontres intercoréennes, le gouvernement sud-coréen envisagera diverses mesures en veillant aux réactions du régime communiste et à l’évolution des relations entre les deux pays.