Un groupe d'expert intergouvernemental des Nations unies propose d'ajouter l'Administration nationale de développement aérospatial de la Corée du Nord (Nada) sur la liste de leurs sanctions qui vise le régime de Kim Jong-un.

Dans leur dernier rapport, ces experts précisent que cet organisme gère des installations qui sont étroitement liés au programme de développement balistique du régime. 

La Nada a vu le jour en avril 2013 peu après que le Comité nord-coréen de la technologie aérospatiale a été désigné comme faisant partie des sanctions onusiennes suite au lancement de la fusée Unha 3.

Ainsi, ce groupe de travail international soupçonne ces deux entités spécialisées nord-coréennes d'oeuvrer à la fois pour le développement du satellite et des missiles, en coopération avec le Centre national de contrôle des satellites artificiels.

Selon Daniel Pinkston, directeur à Séoul de l'ONG International Crisis Group, l'agence de développement aérospatiale de Pyongyang pourrait être soutenue par d'autres pays et tenter de lancer une nouvelle fusée et de procéder à d'autres tirs balistiques, en dépit de la résolution onusienne qui interdit ces lancers.