La Corée du Nord fait tout ce qui est en son pouvoir pour éviter l'entrée du MERS sur son territoire alors que l'épidémie n'est pas encore complètement maîtrisée dans le sud de la péninsule.
Si l'on en croit des sources bien informés du pays communiste, Pyongyang a appelé les employés de ses missions diplomatiques et les travailleurs dépêchés au Moyen-Orient à s'abstenir de rentrer dans le pays. Les autorités sanitaires renforcent, quant à elles, les mesures de quarantaine et sensibilisent les habitants à l'infection de la maladie.
Suite à la propagation du MERS en Corée du Sud, Pyongyang avait demandé à Séoul de restreindre l'accès des sud-Coréens au complexe industriel intercoréen de Gaeseong situé à 60 km au nord-ouest de la capitale sud-coréenne.
Par ailleurs, le régime de Kim Jong-un a indiqué que la propagation du MERS en Corée du Sud préoccupait la communauté internationale. Dans la foulée, il n'a pas manqué de critiquer le gouvernement de Park Geun-hye, en prétendant que c'était le résultat inéluctable de sa politique anti-population et dépréciant la vie humaine.