Séoul continue de mettre en garde son voisin du Nord contre le test éventuel d’une nouvelle fusée à longue portée et d’une nouvelle bombe atomique.
Aujourd’hui encore, le porte-parole du ministère de la Réunification a martelé qu’une telle éventualité serait un acte grave de provocation et une menace militaire à la fois. Et d’ajouter que cela constituerait une violation frontale des résolutions du Conseil de sécurité de l’Onu. Chung Joon-hee a également affirmé que si le régime ermite passe à l’action, le Sud y réagira « convenablement et fermement » en collaboration avec la communauté internationale.
Il a cependant relativisé les informations publiées par l’agence de presse nord-coréenne KCNA sur l’essai nucléaire. Pour lui, il est difficile de croire seulement selon ces annonces que le Nord l’effectuera certainement.
Pour sa part, le second vice-ministre des Affaires étrangères Cho Tae-yeol, actuellement à Vienne pour participer à l’assemblée générale de l’AIEA, a exhorté la communauté internationale à rassembler ses efforts pour résoudre le dossier nucléaire nord-coréen, et ce à l’instar de l’Iran.