Pyongyang a vivement réagi au discours de la présidente sud-coréenne à la tribune de l’assemblée générale des Nations unies. Il l’a en effet qualifié d’« un acte odieux de confrontation » et menacé même d’annuler la prochaine réunion des familles séparées par la guerre, prévue du 20 au 26 octobre.
Dans un communiqué publié hier, un porte-parole de son comité pour la réunification pacifique de la Corée, qui s'occupe des relations entre les deux pays, a critiqué la chef de l’Etat sud-coréen d’avoir ouvertement manifesté son ambition de réunifier la péninsule par l’absorption du Nord à l’aide des pays étrangers.
Le porte-parole a ajouté que les propos de la dirigeante sud-coréenne sont une provocation inacceptable qui gâche l’ambiance d’amélioration des relations intercoréennes, difficilement créée. Et de mettre en avant que pour faire un monde sans armes atomiques, ce sont les Etats-Unis qui doivent abandonner les leurs avant les autres.
Dans son allocution à l’Onu, Park Geun-hye a expliqué notamment que le dossier nucléaire nord-coréen doit être résolu en tout premier lieu pour aller vers un monde sans armes atomiques.
Séoul a manifesté ses regrets face à la réaction de Pyongyang. Lors d’un point de presse, le porte-parole du ministère de la Réunification a toutefois annoncé qu’en dépit de cela, le gouvernement cherche toujours à mettre en œuvre l’accord du 25 août afin de développer ses relations avec le Nord et à jeter les bases d’une réunification pacifique.