Après le chef du groupe parlementaire du Saenuri au pouvoir, lundi, c’est au tour de son homologue du Minjoo de s’exprimer aujourd’hui à la tribune de l’Assemblée nationale, qui poursuit ses travaux en session extraordinaire.
 
Dans son discours, Lee Jong-kul a reproché au gouvernement de continuer à prendre des mesures incohérentes, qui déroutent et inquiètent la population, en réponse aux récentes provocations nord-coréennes. Du coup, il a demandé de réorganiser de manière drastique les administrations concernées par les renseignements, la diplomatie, la sécurité nationale et la réunification, et de sanctionner leurs responsables.
 
Le numéro deux de la première force d’opposition a ainsi réclamé le départ des secrétaires présidentiels qui ont aidé la chef de l’Etat à prendre de telles décisions ainsi que du ministre de la Réunification Hong Yong-pyo. Selon lui, ce dernier a provoqué une polémique par ses propos sur le détournement possible par le régime dictatorial des salaires payés à ses travailleurs sur le site de Gaeseong.
 
Le député a également pointé du doigt la décision gouvernementale de fermer ce complexe. Pour lui, cela a éliminé la dernière « valve de sécurité » qui empêchait les affrontements militaires intercoréens. Il a alors promis la mise en place au Parlement d’une commission ad hoc pour en savoir plus sur cette décision et pour préparer des mesures en vue de dédommager les entreprises sud-coréennes qui y délocalisent leur production.