Le projet de nouvelle résolution onusienne contre la Corée du Nord va au-delà des attentes de Séoul. Il s'agirait également des sanctions économiques les plus puissantes du genre. C'est du moins ce qu'a expliqué aujourd'hui un haut responsable du ministère sud-coréen des Affaires étrangères devant les journalistes.
Selon lui, les nations concernées aurait jugé difficile de se montrer davantage tolérantes envers le pays communiste, étant donné que celui-ci a effectué le lancement d'un missile à longue portée en plein milieu des concertations du Conseil de sécurité condamnant son 4e essai nucléaire.
L'officiel sud-coréen a ainsi estimé que l'entière mise en œuvre du texte rendra plus difficile non seulement le développement nucléaire de Pyongyang mais aussi sa gestion normale des affaires de l’Etat. Et d'ajouter que l'ébauche en question exprime également la préoccupation concernant les droits de l'Homme et les contraintes que le peuple nord-coréen devra subir suite à l'application de ces sanctions visant les dirigeants du régime de Kim Jong-un.
De son côté, le ministère sud-coréen de la Réunification estime que l'interdiction des exportations de ressources minières porterait un coup considérable au royaume ermite en terme de revenus en devises étrangères. Selon le porte-parole du ministère, ce genre de produit représente 40 % des exportations nord-coréennes. Il a également ajouté que le gouvernement discutera des mesures à prendre une fois adoptée la résolution onusienne.