Le secrétaire général des Nations unies a lui aussi salué la nouvelle résolution que le Conseil de sécurité vient d’adopter. Ban Ki-moon a affirmé envoyer un « message clair » en rappelant que le pays communiste doit se plier à ses obligations internationales de dénucléarisation.
Même constat pour le Premier ministre japonais. Shinzo Abe a appelé le Nord à ne plus procéder à de nouveaux essais nucléaires ou tirs de missiles balistiques. Dans la foulée, il s'est dit déterminé à coopérer étroitement avec la communauté internationale pour dénouer des questions en suspens, y compris les enlèvements de citoyens japonais.
L'Union européenne est également sur la même longueur d'onde. Selon sa ministre des Affaires étrangères, Federica Mogherini, l'Union européenne ne tardera pas à transposer cette résolution onusienne dans ses lois. La Grande-Bretagne et l'Allemagne ont elles aussi publié des communiqués similaires en accueillant favorablement l'approbation du texte.
Peu après l'adoption de la résolution, les Etats-Unis ont annoncé des sanctions unilatérales contre la Corée du Nord. Washington a mis sur sa liste noire 11 individus et cinq entités pour leurs rôles supposés dans la prolifération d'armes nucléaires. On y voit la puissante commission de défense nationale et le directeur du bureau politique de l'armée nord-coréenne Hwang Pyong-so, le plus proche collaborateur du leader Kim Jong-un.