Alors que la Corée du Nord a effectué hier le lancement de deux missiles à courte portée vers la mer de l'Est, le gouvernement sud-coréen envisage de multiplier des démarches diplomatiques.
Dans ce contexte, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a annoncé hier envoyer une lettre au comité des sanctions du Conseil de sécurité des Nations unies. Selon Cho Joon-hyuk, Séoul demandera l'ouverture d'une enquête sur ce tir de projectiles, étant donné qu’il s'agissait d'une violation flagrante des résolutions onusiennes interdisant toutes les formes de technologies balistiques.
Objectif : accumuler les cas d'infractions du royaume ermite reconnues par la communauté internationales. Ce genre de preuves pourra être invoqué comme argument afin d’alourdir les sanctions au cas où le régime de Kim Jong-un se livrerait à de nouvelles provocations.
Suite à la réception d'un tel document, le comité en question doit demander à son groupe d'expert d'entamer des investigations, pour ensuite en rapporter les résultats au Conseil de sécurité. Séoul a déjà effectué la même démarche après que Pyongyang a procédé au lancement de missiles balistiques depuis un sous-marin (SLBM) en mai 2015.