L'Assemblée nationale a ouvert aujourd'hui sa session extraordinaire de mars à la demande du Saenuri, le parti au pouvoir. Mais les partis rivaux ne se sont pas mis d'accord sur les projets de loi à traiter durant cette période. De plus, les tractations internes à chacun des partis autour de la désignation des candidats en amont des législatives du 13 avril prochain se poursuivent. Par conséquent, le calendrier des travaux n'est toujours pas fixé.
Le Saenuri souhaite en profiter pour passer les projets de lois controversés, notamment celui sur la prévention du cyberterrorisme ou ceux relatifs à la réforme du travail. Dans le camp d'en face, le Minjoo, la première force d'opposition, ne veut traiter que de textes moins polémiques portant, par exemple, sur la compensation des patriotes.
Le président du groupe parlementaire du Minjoo, Lee Jong-kul, a par ailleurs affirmé qu'il faudrait aussi examiner les mesures à prendre suite à l'adoption de la loi antiterroriste. Les trois partis d'opposition avaient vivement protesté contre cette proposition de loi en demandant la modification d'une clause du texte. Il s'agissait du dispositif relatif à la collecte d’informations sur ceux qui sont soupçonnés de terrorisme par le Service national du renseignement (NIS).
Dans ce contexte, une séance de la commission chargée du renseignement est prévue cet après-midi, mais en l'absence des élus de l'opposition. Au cours de la réunion, le NIS doit faire un compte-rendu des menaces que font planer le cyberterrorisme nord-coréen.