La guerre des investitures se poursuit dans l’opposition aussi. Et la colère gronde chez les élus exclus. Certains d'entre eux promettent de se présenter comme candidats indépendants, d'autres font défection.
Dans ce contexte, le patron intérimaire du Minjoo, Kim Jong-in, a annoncé qu’il allait quitter son poste, si le parti n’atteint pas son objectif de gagner au moins 107 sièges aux élections d’avril, sur les 300 en lice. Cette première force de l’opposition compte actuellement le même nombre de députés. Kim a fait cette annonce aujourd’hui devant le « Kwanhun Club », une association de journalistes expérimentés sud-coréens.
Pour le numéro un du Minjoo, le prochain scrutin est une occasion pour les électeurs de sanctionner les huit ans d’incompétence du Saenuri. Et il est maintenant devenu impossible et trop tard de fusionner entre sa formation et le Parti du peuple, la deuxième force de l’opposition. Une opération qu'il avait pourtant proposée afin de triompher face à la majorité au pouvoir. Mais il ne s’est pas opposé à leur candidature unique entre les postulants.
Pendant ce temps, le Parti du peuple continue de recevoir les députés qui ont claqué la porte du Minjoo. Il compte maintenant 20 sièges dans l’hémicycle, le nombre minimum requis pour composer un groupe parlementaire.