La Corée du Sud et les Etats-Unis ont convenu d’accroître leur pression tous azimuts sur la Corée du Nord. Les deux alliés ont aussi réaffirmé qu’ils mettront minutieusement en œuvre la résolution 2270 du Conseil de sécurité des Nations unies, qui alourdit les sanctions contre elle.
 
Ils s’y étaient engagés au cours d’une concertation de haut niveau consacrée à ces mesures punitives prises en représailles aux récents essais nucléaire et balistique de Pyongyang.
 
Ces discussions ont débuté hier à Séoul et doivent se poursuivre aujourd’hui encore. Le négociateur nucléaire sud-coréen Kim Hong-gyun, son homologue américain Sung Kim ainsi que des responsables concernés du Trésor et du département du Commerce des Etats-Unis y sont présents.
 
Sung Kim a déclaré aux journalistes que les deux pays sont en contact avec tous les Etats membres de l’Onu pour les persuader d’appliquer eux aussi la résolution. Il a plus particulièrement souligné que Pékin, le seul protecteur de Pyongyang, avait bien collaboré pour son adoption au Conseil de sécurité et qu’il avait promis de la mettre en œuvre lui aussi.
 
Le responsable en charge des sanctions au département d’Etat américain qui assistait à la réunion d’hier est, quant à lui, revenu sur le décret présidentiel récemment émis par Barack Obama. Selon lui, ce texte confie un droit global d’aborder la question de l’envoi d’ouvriers nord-coréens à l’étranger. Les pays tiers peuvent eux aussi faire l’objet de sanctions.
 
De son côté, le ministère sud-coréen des Affaires étrangères a affirmé que Séoul et Washington s’étaient engagés à maximiser leur pression sur le royaume ermite. Pour y parvenir, ils ont évoqué trois piliers. Il s’agit de la résolution de l’Onu, des sanctions prises par chaque Etat ainsi que des pressions exercées par la communauté internationale.