La crise interne du Minjoo semble être terminée après l’annonce de Kim Jong-in. Ce patron intérimaire du premier parti d’opposition est revenu sur sa menace de quitter son poste. Il a en effet annoncé qu’il allait rester à la tête de la formation afin de la « normaliser », comme il s’y était engagé lorsqu’il a accepté d’en prendre les rênes il y a deux mois, en tant que chef de son comité d’urgence.
Tout a commencé il y a quelques jours avec le choix des candidats des listes bloquées de la représentation proportionnelle aux prochaines législatives générales. Kim y a placé son nom à la deuxième position. Sachez que dans ce mode de scrutin, les électeurs votent pour un parti et les sièges sont attribués selon le nombre de voix que chaque formation obtient. Si les candidats de ces listes sont placés aux premiers rangs, ils ont plus de chance d’être élus.
Cela a suscité la forte réaction de certains des députés. Ils sont allés jusqu’à parler d’« auto-investiture ». Kim y a réagi vivement, en laissant exploser sa colère et en menaçant même de démissionner, alors qu’il avait plus ou moins réussi à stabiliser le parti, à seulement une vingtaine de jours de l’échéance. Plusieurs membres du comité d’urgence ont tenté de le convaincre de continuer sur sa lancée. Il a alors finalement décidé de diriger le Minjoo.