Actuellement en visite à Washington pour assister au 4e sommet mondial sur la sécurité nucléaire, la présidente sud-coréenne a tenu hier un entretien tripartite avec ses homologues américain et japonais. C'est la première fois en deux ans que les trois dirigeants se rencontrent dans ce cadre.
Cette rencontre survient alors que la Corée du Nord ne cesse de proférer de nouvelles menaces, notamment un cinquième essai nucléaire. Les leaders des trois nations ont d'abord réaffirmé leur volonté de coopérer étroitement pour la pleine application de la résolution 2270. Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté ce texte le 2 mars dernier suite au 4e essai nucléaire et au lancement d'un missile balistique de longue portée effectués par le royaume ermite en début d’année.
Ils se sont également engagés à se concerter sur leurs propres sanctions contre Pyongyang tout en consolidant la coordination internationale afin d'augmenter la pression à l'encontre du régime.
Le Premier ministre japonais a lui aussi affirmé que les provocations nord-coréennes constituent une grave menace pour la communauté internationale. Shinzo Abe a ajouté que les trois alliés ont convenu de renforcer leur coopération tripartite notamment dans les domaines de la défense et de la diplomatie.
De son côté, la dirigeante sud-coréenne a averti que le régime de Kim Jong-un ferait face à des sanctions internationales plus fortes et à une isolation accrue s'il perpétrait une nouvelle provocation.
Avant et après le sommet trilatéral, Park Geun-hye a rencontré en tête-à-tête Barack Obama et Shinzo Abe afin de discuter des moyens de coordination sur les questions nord-coréennes.