Aujourd’hui, à huit jours du scrutin pour les législatives du 13 avril, les candidats sont entrés dans la dernière ligne droite de leur campagne électorale. Et la bataille devient rude, puisque selon les sondages, de plus en plus nombreuses sont les circonscriptions où la majorité présidentielle et les partis d’opposition restent au coude à coude.
 
Les patrons de toutes les formations qui présentent leurs candidats jettent alors leurs dernières forces pour séduire plus particulièrement les électeurs indécis dans ces circonscriptions où les pronostics sont serrés.
 
Le chef du Saenuri au pouvoir est allé aujourd’hui dans la province de Chungchung au centre du pays pour conquérir le cœur des électeurs de cette région. Dans plusieurs meetings, Kim Moo-sung s’en est pris au Minjoo, qui est actuellement la première force de l’opposition. Il l’a qualifié de « parti des activistes ». Et d’appeler les électeurs à voter pour les candidats de sa formation, en évoquant que selon les sondages celle-ci n’obtiendra pas la majorité. Mais en fait, le Saenuri conserve toujours une large avance sur les autres partis.
 
Son homologue du Minjoo Kim Jong-in a lui aussi sillonné la même région. Il a quant à lui accusé le Saenuri et l’administration conservatrice Park Geun-hye et son prédécesseur Lee Myung-bak d’avoir dégradé l’économie nationale pendant ces huit dernières années. Dans la foulée, il a exhorté les électeurs à voter pour son parti afin de faire changer la politique économique.  
 
Enfin, le Parti du peuple, la deuxième formation de l’opposition, compte sur les électeurs de la région de Jeolla, le bastion traditionnel du centre-gauche, où ses candidats creusent leur écart sur leurs rivaux. Son co-patron Ahn Cheol-soo a cependant fait campagne aujourd’hui dans la région nord de la province de Gyeonggi, qui entoure la capitale.