Nous sommes maintenant à une semaine des législatives. C’est donc mercredi prochain que les sud-Coréens vont aux urnes pour élire leurs 300 nouveaux députés.
 
Les formations politiques continuent de faire du forcing pour séduire les électeurs, à commencer par les deux principaux partis, le Saenuri, le camp conservateur de la présidente Park Geun-hye, et le Minjoo, de centre-gauche, qui est la deuxième formation du Parlement.
 
Les dirigeants du Saenuri ont fait campagne aujourd’hui à Jeonju dans la province de Jeolla du Nord, dont les habitants votaient traditionnellement pour les candidats de centre-gauche.
 
Le patron du parti, Kim Moo-sung, a tenté de dévaloriser le régionalisme politique, en le qualifiant de « maladie nuisible à la nation ». Selon lui, il n’y a pas d’avenir politique pour le pays, tant que ces sentiments régionaux continueront de jouer dans les élections.
 
Le numéro un de la majorité présidentielle en a profité pour fustiger l’opposition. Celle-ci a raflé tous les sièges au Parlement dans cette région ces 16 dernières années. Mais elle continue de se livrer à une guerre de pouvoir, toujours selon Kim.
 
Après Jeonju, il s’est rendu dans sept circonscriptions de la province proche, celle de Chungcheong.

Pendant ce temps, l’un des directeurs de campagne du Saenuri, Kang Bong-gyun, a annoncé une cinquième promesse économique. Il s’agit pour l’essentiel de soutenir et de protéger les autoentrepreneurs.