A deux jours des élections législatives en Corée du Sud, les partis au pouvoir comme de l'opposition entrent dans la dernière ligne droite de leur campagne. 
 
Le Saenuri, la formation au pouvoir, se montre un peu plus optimiste, en donnant le chiffre de 145 sièges, un peu moins de la moitié de l'Assemblée nationale. Pour le camp conservateur, malgré le retour des sympathisants traditionnels, il sera toujours difficile de guérir des séquelles engendrées par des disputes internes autour de la désignation de ses candidats aux circonscriptions.
 
Quant au Minjoo, la première formation de l'opposition, qui souffre aussi de querelles internes, a demandé aux électeurs de barrer la route à l’hégémonie du Saenuri. 
 
Le Parti du peuple, le 2e parti d'opposition, a exprimé son souhait réaliste d'avoir 35, voir 40 élus. En effet, il bénéficie du soutien de la province de Jeolla, le bastion traditionnel des camps démocrates, et de la région métropolitaine de Séoul. 
 
Le Parti de la justice, la force minoritaire progressiste, s'est déclaré optimiste avec quatre circonscriptions qui lui sont favorables et surtout une côte de popularité consolidée.