Les sud-Coréens ont commencé à voter à 6h du matin pour élire 300 députés qui siègeront à l’Assemblée nationale à partir du 30 mai : 253 au scrutin majoritaire et 47 à la proportionnelle.
Un total de 13 837 bureaux de vote est ouvert à travers le pays. Les électeurs ont jusqu’à 18h pour accomplir leur devoir de citoyen. Les bulletins de vote commenceront à être comptés dès l’arrivée des urnes aux lieux de dépouillement.
A en croire la Commission électorale nationale (NEC), le nombre d’électeurs pour les législatives de cette année a progressé de 4,7 % par rapport à il y a quatre ans. Il s’est ainsi élevé à 42 100 398 personnes, les sud-Coréens de l’étranger inclus. 12,2 % d’entre eux ont voté par anticipation la semaine dernière.
Les circonscriptions à Séoul et dans la province de Gyeonggi qui entoure la capitale sont considérées comme étant déterminantes pour les résultats du scrutin. Un total de 122 sièges y sont à pourvoir. Dans beaucoup d’entre elles, les pronostics sont très serrés.
Chaque formation politique et nombre d’experts prévoient que le Saenuri, le parti conservateur au pouvoir, obtiendra 145 à 165 sièges sur les 300. Il est donné largement favori. Les estimations vont de 95 à 105 pour le Minjoo, la première force d’opposition de centre-gauche, 30 à 40 pour le Parti du peuple, le deuxième parti d’opposition, 4 à 8 pour celui de la Justice et enfin de 8 à 15 pour les indépendants.
Le scrutin a lieu à environ 22 mois de la fin du quinquennat de la présidente Park Geun-hye. Tout le monde se demande alors si son parti pourra gagner la majorité absolue. Si tel est le cas, la chef de l’Etat aura moins de mal à mener ses actions, en particulier les réformes du marché du travail.